Dans les domaines viticoles du Haut-Languedoc, la transmission est d’abord une aventure humaine. Elle se nourrit d’ajustements, d’expériences partagées, de récits transmis au coin du feu ou dans la haie du matin. C’est une fidélité vivante, qui sait accueillir l’autre, changer de mains, retrouver un élan ou changer de voie.
La vigne n’est donc jamais tout à fait la même d’un passage à l’autre : entre le souvenir d’un grand-père, la déchéance du marché du vrac dans les années 1990, les choix d’aujourd’hui et les gestes de demain, chaque domaine invente sa manière propre d’être héritier — et passeur.
Pour aller plus loin, on pourra consulter les sites de la Chambre d’Agriculture de l’Hérault, de l’Inventaire du Patrimoine Occitan ou le dernier rapport annuel Agreste sur la viticulture régionale.
Et, lorsque le vent d’autan ou de sud se lève, il suffit de tendre l’oreille parmi les ceps tordus : la transmission, ici, se pratique encore à voix basse, avec respect — mais avec passion.